par Pascal Parinet | Oct 29, 2014 | psychologie&spiritualité
Blessures et guérison
On parle beaucoup, depuis 10 à 20 ans, de blessures et de guérison ou plutôt de guérison des blessures. En tapant cette expression sur Google, il s’affiche environ 2 millions de résultats. Comment s’y retrouver dans ce labyrinthe de la guérison intérieure où on trouve toutes sortes d’approches.
Dans la tradition chrétienne,
On associe la blessure au péché et la guérison au salut.
Avec le péché originel, l’homme s’est détourné de Dieu et a perdu son unité intérieure corps / affectivité / esprit. Il ne se comprend plus et ne se maitrise plus.
La guérison correspond donc au salut, l’homme est sauvé du péché et entre à nouveau dans l’ordre de la Grâce qu’il lui est donné d’accueillir.
Dans une vision psychothérapeutique
On utilise finalement peu le mot « blessure ». On parle de souffrance, de symptômes, de troubles ou encore de traumatismes.
On réserve plutôt le terme de blessure au narcissisme, parlant alors de blessure narcissique (de l’image de soi ou de l’estime de soi)
Quant à la guérison, elle concerne la disparition éventuelle d’un symptôme, la diminution ou suppression de la souffrance psychique et l’amélioration globale du fonctionnement de l’individu, dans sa relation à lui-même et aux autres.
Freud disait « qu’une analyse était finie lorsque qu’une personne retrouvait ses capacités d’aimer et de travailler.» Autrement il considérait que la personne était guérie principalement à partir de ces deux critères et finalement cela n’a pas beaucoup changé aujourd’hui. On pourrait ajouter des nuances comme autonome, responsable, mais globalement lorsqu’une personne est capable d’assumer sa vie, de s’y engager, on peut dire que la thérapie est finie. Cela ne veut pas dire qu’elle a tout résolu mais qu’elle peut faire avec son humanité.
Finalement lorsqu’on regarde ces deux visions, les différences sont assez claires, alors qu’est ce qui crée la confusion actuelle ?
Il semble que cela soit lié à un changement de la société qui par certains aspects est de plus en plus narcissique.
Les personnes sont plus individualistes et donc en recherche d’un bien être, y compris dans leur rapport à la foi et à la religion. Nous sommes passés d’une culture du devoir à celle de la recherche d’un bien-être personnel.
DES DIMENSIONS DIFFERENTES
Nous l’avons dit il s’agit de dimensions différentes, même si l’homme est un et que cela va passer concrètement par des aspects paraissant identiques comme la relation aux autres, au monde, les comportements, les idéaux, les valeurs, etc.
Dans l’accompagnement spirituel, il s’agit en premier lieu de la dimension transcendantale de la personne, de son rapport à Dieu, au sens de la vie, et de son articulation dans sa vie quotidienne.
La psychothérapie concerne la résolution des conflits psychiques, le soulagement des souffrances psychiques, la guérison de symptômes, ainsi que l’amélioration de la relation à soi même et aux autres.
Cela fait que le prêtre portera plutôt un regard sur la vie affective en termes d’équilibrage des passions et des vertus, de même qu’il observera la vie en lien avec la morale chrétienne, l’oraison, les sacrements.
Pour le psy la question se pose autrement. Il fera une lecture aux niveaux inconscients, pulsionnels, des défenses, des fantasmes.
Il aidera la personne la personne à prendre conscience des processus qui agissent en elle souvent à son insu pour l’aider à les gérer. Il recherchera ce qui pousse le sujet à tel ou tel comportement, les confits internes, les reproductions et comment les résoudre.
L’IMPORTANCE D’ACCUEILLIR LA FOI DES PATIENTS
Il est important que le psy puisse écouter le patient lorsqu’il parle de sa foi et qu’il respecte cette dimension de la personne.
Le travail du psy n’est pas d’intervenir dans la croyance de ses patients, mais lorsqu’il y en a, de détecter les aspects liées à un trouble ou à une pathologie et d’aider le patient à en prendre conscience. Autrement dit, il s’agit d’aider la personne à faire le tri de ce qui relève de sa dimension psychologique.
LA PLACE DU PARDON
C’est une notion centrale de la foi chrétienne.
En psychothérapie, on ne cherche pas le pardon mais il se produit généralement sous la forme du pardon à soi même et à l’autre. D’abord par la compréhension que les causes du mal être sont aussi internes, en faisant la vérité sur soi. D’autre part l’acceptation de son humanité permet d’accepter celle de l’autre. Tout cela conduit naturellement au pardon.
Par contre lorsqu’une personne cherche le pardon de Dieu pour un acte posé qu’elle considère comme mal, cela ne relève évidement pas de l’accompagnement psychologique mais du sacrement de réconciliation. Dans ce cas le psy doit savoir le dire et orienter la personne vers un prêtre.
LA CULPABILITE
Lorsque la culpabilité est chronique ou récurrente, comme dans les scrupules, cela nécessite un accompagnement psychologique.
Il est important de distinguer ce qui relève d’une culpabilité saine, en lien avec un acte répréhensible, d’une culpabilité pathologique, même inconsciente, qui enferme l’individu.
En conclusion
Mais il est parfois difficile pour un prêtre d’être confronté à une personne qui ne veut pas entendre parler de psychothérapie.
Pour certaines personnes, il y a l’impression que la foi peut donner réponse à tout, y compris à l’équilibre affectif. Il est alors nécessaire de l’aider à réaliser que la foi ne vise pas à s’enfermer dans la souffrance comme cela arrive parfois à cause d’une mauvaise compréhension.
Il est important de respecter la foi tout en aidant la personne à prendre conscience que quelque chose ne va pas dans son discours. Pour cela il peut être intéressant de revenir à l’encyclique de Jean Paul 2 sur le sens chrétien de la souffrance.
Toutefois s’il est important, comme nous l’avons vu, de bien dissocier ce qui relève de la dimension psychologique et spirituelle, il y aura une intégration et une unification, dans la personne, qui se fera au terme de ce travail sur soi.
par Pascal Parinet | Oct 29, 2014 | psychologie&spiritualité
Articulation psychologique spirituel
L’ACCOMPAGNEMENT SPIRITUEL
Les personnes qui en font la demande viennent pour un approfondissement de la foi, pour apprendre à prier, ou encore parce qu’ils sont en souffrance.
La finalité de l’accompagnement est de permettre de découvrir dans sa vie la volonté de Dieu. Pour pouvoir y répondre et agir en conséquence. Il s’agit d’apprendre à être un disciple du Christ et de s’unir à Dieu.
L’accompagnateur peut prendre ses références chez St François de Sales, St Ignace de Loyola, Sainte Thérèse ou encore St Augustin, mais il doit également connaitre la nature humaine car il accueille la personne dans sa globalité.
La psychothérapie
Le psy accueille également la personne dans sa globalité mais avec des objectifs très différents. En général, la personne veut régler des difficultés ou est en souffrance.
L’objectif sera de repérer ce qui se reproduit dans la vie de la personne mais aussi en séance et de réparer par les prises de consciences et par un accueil inconditionnel.
C’est parce que la personne se sent acceptée telle qu’elle est qu’elle peut changer. Le paradoxe du changement c’est d’être soi même.
Mais la psychothérapie ne concerne pas uniquement le mal être. Dans la phase de reconstruction, elle concerne également la créativité, la découverte de ses ressources, la confiance et le lâcher prise.
Une différence d’accompagnement
L’objectif n’est donc pas le même. Même si aujourd’hui on a l’impression que les demandes semblent se rejoindre dans une demande psycho-spirituelle ou de développement personnel, cela reste très différent.
D’autre part, il est important que la personne sache à qui elle s’adresse et quel sera le contenu de l’accompagnement.
Les places de psy et d’accompagnateur spirituel ne sont pas permutables et encore moins superposables. Dans « l’avenir d’une illusion » Freud mettait en garde le Pasteur Pfister sur le fait qu’on ne peut pas être à la fois prêtre et psychanalyste et qu’il fallait séparer ces fonctions (pas plus que médecin et psychanalyste, mais pour d’autres raisons)
En effet, le psy ne peut pas être en lieu et place de l’idéal du moi (idéal ou modèle auquel doit correspondre ou « doit être » la personne), alors que le prêtre montre justement cet idéal dans son accompagnement. Le prêtre ne peut pas non plus prendre la place du psy au risque de se trouver piégé dans le transfert.
Nous retrouvons là un équivalent sur le plan psychologique, de la séparation des fonctions d’autorité et de direction spirituelles qui a lieu dans l’église.
Il est donc indispensable que ces fonctions soient séparées sinon il y a des risques de dérives sectaires (gourou) et à l’extrême de comportement tyranniques. Et cela ne peut se faire que par une séparation des fonctions et donc de l’accompagnement.
Quels sont les critères de discernement pour les sessions de guérison
Il faudrait distinguer les sessions spirituelles et celle de guérison. Pour ces dernières :
Elles ne s’adressent pas aux personnes présentant des fragilités ou troubles psychiques car il y a alors un risque important de décompensation
Le niveau émotionnel doit être gérer pour ne pas fragiliser les retraitants et cela en fonction de la durée de la retraite.
Attention à tout ce qui serait de l’ordre de manifestations hystériques individuelles ou collectives.
Attention au complexe du homard, qui se débarrasse de sa carapace (mue) et se retrouve vulnérable, les atterrissages sont parfois difficiles.
Attention aux interprétations sauvages, souvent imaginées comme des révélations
Attention à ne pas ouvrir une boite de pandore qui fragiliserait beaucoup la personne et nécessiterait alors une psychothérapie
Attention aux injonctions, à tout ce qui sépare de la famille ou de ses groupes d’appartenance.
Mais beaucoup de personnes, qui allaient relativement bien dans leur vie, en reviennent heureux et souvent renouvelés dans leur foi. Mais il y a également un certain nombre de personnes qui se retrouvent fragilisées.
Le mieux serait de reconnaitre et d’appeler ces retraites « spirituelles ou de pardon »
par Pascal Parinet | Oct 29, 2014 | psychothérapie&psychanalyse
La perversion narcissique
Paul-Claude Racamier (Le géni des origines, Ed Payot) en donne deux définitions
Façon de se mettre à l’abri des conflits internes en se faisant valoir au dépend de l’entourage
Facon organisée de se défendre de toute douleur et contradiction interne et de les expulser pour les faire couver ailleurs, tout en se survalorisant, tout cela au dépend d’autrui et non seulement sans peine mais avec jouissance
Toutefois personne n’est complètement exempt de perversion narcissique. La différence se situe non pas en terme quantitatif. Normalement, une personne équilibrée n’utilisera pas ce mode de défense. Ensuite il peut y avoir des phases ponctuelles de perversion dans certaines situations critiques. Par exemple dans les situations de conflit, de deuil ou de crise. Enfin, il y a les défenses perverses plus organisés, de ceux qui fonctionnent sur ce mode relationnel. On va retrouver là, les escrocs, les imposteurs, les manipulateurs, etc. Quoiqu’il en soit ces mouvements sont en lien avec la séduction narcissique. On peut les retrouver à un moment de détresse narcissique ou de façon installée.
Il en existe 2 types :
Le premier agressif, haineux, qui est assez proche de la paranoïa. Les personnes seront plus froides et rigides. Ce type sera dans l’ombre. Il manipulera les autres qui agiront pour lui. Il assouvira sa haine sur le dos des autres.
Le second est plus narcissique. Il se montre et est dans la séduction. Il cherchera d’abord à s’affirmer, à se faire valoir puis viendra le temps de la dévalorisation des autres.
D’OU CELA VIENT-IL ?
Cela vient de la mégalomanie infantile. L’enfant n’arrivant pas à faire le deuil de la symbiose et à traverser la position dépressive, va les dénier pour ne pas ressentir la douleur. Ensuite il va isoler cette partie douloureuse à l’intérieur de son psychisme. Enfin il va s’en débarrasser en la projetant chez l’autre. La séduction narcissique permet de ne pas ressentir les conflits internes mais empêche l’accès à l’altérité. Ce qui est projeté ce sont les conflits internes et c’est autrui qui en paye l’addition. Il y a un mélange d’emprise, de sadisme et de toute puissance. Le narcissisme fait que l’individu ne veut rien devoir à personne et la perversion qu’il rabaisse les autres pour rester dans l’illusion de supériorité.
C’est une défense contre le deuil et la dépression.
COMMENT ÇA SE PASSE
Pour ne pas prendre conscience du mal être intérieur, le pervers narcissique va trouver une victime. La personne choisie sera utilisée comme un objet. Toutefois pour cela il faut plusieurs conditions :
Une occasion
Un environnement propice
Et enfin le concours involontaire d’une personne et/ou de l’entourage
Il ne reconnait aucun supériorité de qui que ce soit, Il s’attaque à ceux qui s’exposent, élimine les rivaux, mais le fait dans l’ombre, sauf s’il a un public qui participe. Il va exploiter l’autre, le soutirer, ou l’humilier de façon à ce qu’il n’ait plus rien d’enviable. Pour cela il va agir par surprise, va chercher à impressionner l’autre. Il frappe une première fois pour déséquilibrer et une deuxième pour jouir de sa toute puissance. Il n’a aucune conscience de son attitude et ne se pose pas de question sur sa conduite. Le pervers narcissique agit principalement par la parole. Mais c’est une parole d’emprise qui vise à enfermer, elle est intrusive, dévalorise et propage les « on dit ».
QUE FAIRE ?
Nous avons vu qu’il fallait une proie, certes involontaire, pour que le mécanisme de perversion narcissique puisse fonctionner. Le plus sur moyen est donc de ne pas adopter une position de victime. Sans victime, le pervers narcissique laissera tomber et ira chercher ailleurs. Mais c’est souvent plus facile à dire qu’à faire lorsqu’on n’en connait pas les mécanismes.
La seconde solution consiste à dire ce qu’il se passe à l’entourage, une fois démasqué il ira voir ailleurs. Mais la personne victime va se sentir dévalorisée et va souvent se retrouver isolée.
La troisième solution c’est la fuite. Il vaut mieux éviter et fuir plutôt que subir les attaques. Malheureusement ce n’est pas toujours possible, par exemple quand cela se passe au travail. Mais à chaque fois que c’est possible, il ne faut pas hésiter.
Lorsque la personne n’a pas pu échapper d’une façon ou d’une autre au pervers narcissique, il sera souvent indispensable d’entreprendre une psychothérapie pour se reconstruire et retrouver une juste image de soi.
par Pascal Parinet | Oct 29, 2014 | développement personnel
COMMENT DEMARRER DANS LA CONFIANCE
Nouss avons besoin d’avoir confiance pour réaliser nos projets La confiance en soi s’enracine à différentes étapes de notre vie et particulièrement dans l’enfance. Nous mettrons en parallèle ce dont nous avons besoin pour retrouver la confiance dans la vie adulte.
D’abord il y a ce qu’on appelle la sécurité de base.
C’est peut être un challenge que nous avons, dans notre société de plus en plus individualiste, de construire un environnement suffisamment porteur et compréhensible pour chacun. On parle beaucoup de bienveillance et c’est une réalité que, dans un monde de plus en plus complexe, nous avons à être bienveillant les uns envers les autres. Nous avons besoin aussi de compréhension. Cela passe par le dialogue et l’attention mutuelle. Cela peut =se vivre en cercles de plus en plus large, par exemple dans la famille, dans l’entreprise, au niveau d’une ville, national et international où chacun participe à la construction d’un environnement compréhensif et porteur pour tous.
Ensuite la capacité à être seul
La confiance en soi est également influencée par l’apprentissage à être seul. La capacité d’être seul n’a rien à voir avec l’individualisme. Il y a beaucoup de personnes seules aujourd’hui, mais la solitude actuelle relève plus de l’isolement à rompre que de l’individuation. Ce qui est en jeu à ce stade, c’est d’abord de se différencier et d’être en relation. Autrement dit de pouvoir s’individualiser et de se connaitre suffisamment pour respecter sa propre identité face à toutes les propositions. De la même façon il s’agit également de respecter la différence chez les autres et de ne pas vouloir uniformiser. Cela permet d’aller vers l’autre et d’être en relation.
Développer son sentiment d’être capable
Chez l’adulte cela se retrouve aussi dans le fait d’agir. C’est dans l’action que l’on développe son sentiment d’être capable. Cela peut être dans différents domaines, dans les taches familiales (bricolage, cuisine, etc.), dans les loisirs et les activités en commun, dans son travail. Un autre aspect se retrouve dans le fait de pouvoir gérer ses émotions sans y renoncer mais en les exprimant d’une façon adaptée. Il s’agit d’apprendre à accueillir ses émotions et à mettre des mots, autrement dit ni refouler, ni se défouler.
Développer son sentiment d’être intéressant
La confiance en soi se construit aussi dans l’amour reçu. C’est au travers de l’image qui est renvoyée que l’on va pouvoir s’aimer. En rapport avec l’estime de soi, il s’agit de prendre sa place. Combien d’adultes se jugent inintéressant, pensent n’avoir rien à dire ou que tout ce que les autres disent est plus intéressant. Avec ce sentiment, ils se mettent en retrait et ne se sentent pas aimés. Il s’agit de sortir de cette croyance et de découvrir sa propre valeur, que ce qu’on pense peut intéresser les autres. Bien sur chacun va s’exprimer en fonction de sa culture, de ses centres d’intérêt, de ce qu’il fait dans la vie…mais cela a de la valeur et de l’intérêt pour les autres.
Développer son sentiment d’être compétent
Chez l’adulte le sentiment de compétence se renforce à travers deux aspects. D’abord l’intérêt qu’il porte à ses activités (travail et loisir) mais aussi par la connaissance de ce qu’on appelait les « règles de l’art ». C’est-à-dire les bonnes façons de faire dans une activité. Ensuite, il se développe dans la façon de se comporter en société, d’aborder les autres, de communiquer, de partager, etc. Tout cela se développe à la fois par l’apprentissage et l’expérience.
COMMENT LA RETROUVER
Découvrir quel est son idéal :
Quels sont les modèles qui ont influencé cet idéal et n’est-il pas trop exigeant ? La contrainte de perfection risque alors d’induire un sentiment de ne pas être à la hauteur. Lorsqu’on court après la perfection, il est inévitable d’être en échec puisqu’elle n’existe pas. Il s’agit alors de le rendre plus réaliste.
Accepter ses limites
Tout le monde a des limites. Il s’agit d’en être conscient et de les reconnaitre. Cette reconnaissance des limites permet de se faire aider lorsque c’est nécessaire.
Vérifier lorsqu’on doute
Quand on pense qu’on n’est pas capable, il est important de vérifier concrètement si c’est vrai. Dans beaucoup de circonstances, la personne constatera qu’elle y arrive pour peu qu’elle renonce à la perfection. Pour les autre cas, il s’agira souvent d’une question de formation ou de temps. Mais aussi qu’il est toujours possible de demander de l’aide.
Accepter de vivre des expériences
Plutôt que de mettre un enjeu quasi-vital sur chaque situation, il est plus utile d’apprendre à vivre les évènements comme des expériences enrichissantes. On apprend autant de ses erreurs que de ses réussites, dans la mesure où on les accepte et qu’on les analyse. Autrement dit l’important c’est le chemin…
S’ouvrir au possible et sortir des fausses croyances limitantes
Lorsqu’une personne a un désir qu’elle pense impossible, il est important de s’ouvrir au possible pour se laisser une chance de réussir. Penser que c’est impossible, que l’on n’en est pas capable avant même d’agir n’a aucun sens, sinon celui de nous conduire à l’échec. Lorsqu’une personne porte en elle une telle croyance limitante, quelque soit le domaine, il est important qu’elle commence par s’en défaire pour s’ouvrir au possible.
Poser des actes
Pour retrouver la confiance, il est nécessaire de poser des actes en accord avec soi même. Ce peut être de dire ce que l’on pense, d’exprimer ses sentiments, de réaliser ses désirs. Le plus facile est de commencer par de petites choses qui ne représentent pas un enjeu important et de vérifier que progressivement la confiance en soi revient.
Vivre son identité la plus profonde
Pour trouver nos talents, nous avons à laisser vivre notre identité profonde. C’est par l’amour que nous portons vers certaines activités que nos talents vont pouvoir s’exprimer. L’amour constitue, avec le désir, la force qui va nous permettre de mettre en œuvre nos dons. C’est parce que nous aimons telle ou telle chose que nous allons pouvoir mettre notre énergie en route et concentrer tout notre être pour la réaliser.
Quand il y a une insécurité chronique ou intense
Il est nécessaire d’entreprendre une psychothérapie pour reprendre la construction à la base de la confiance et de l’estime de soi.
En conclusion, la confiance en soi se transmet : un regard positif, des encouragements, un cadre sécurisant, la valorisation des efforts vont favoriser la confiance et l’estime de soi et le plus important sans doute c’est le respect de son identité et d’apprendre à élaborer ses expériences pour leur donner sens.