Vaincre la timidité

La timidité est un sentiment d’insécurité que certains ressentent face à des situations où ils se sentent exposés. Ce peut être de devoir parler à quelqu’un qu’on ne connait pas, de téléphoner, de parler en groupe ou en public. Ce peut être aussi de devoir faire quelque chose devant quelqu’un (par exemple un travail, jouer d’un instrument).
La personne manque d’assurance et de confiance en elle, elle se sent embarrassée et maladroite. Elle préfèrera rester en retrait, ne pas s’exprimer, ni donner son avis et suivre les autres. Parfois la timidité est telle qu’elle empêche l’individu d’avoir des relations sociales comme les autres et la personne en sera malheureuse. Mais la plus part du temps la timidité se cantonne aux situations vécues comme inconnues.
La personne vit la scène à la fois comme une contrainte (il faut s’exprimer) et comme un danger (qu’est ce qu’on va penser de moi) La personne timide cherchera donc à éviter toute situation nouvelle qui risque de déclencher son mal être.
La timidité est vécue comme le fait d’être mal à l’aise, souvent comme de l’anxiété ou de l’appréhension, mais cela peut aller parfois aller jusqu’à la panique. Elle s’accompagne de signes physiques comme le fait de rougir, la voix qui tremble ou d’avoir les jambes qui ne portent plus,
Comment la vaincre
D’abord, il est important de prendre conscience que beaucoup de personnes sont intimidées par des situations nouvelles ou par le fait d’aller parler à un inconnu, à quelqu’un que l’on estime professionnellement, en public, etc. A chaque fois qu’il y a un enjeu, il est normal de ressentir une certaine timidité.
Le deuxième aspect est que la personne vit ce « mal à l’aise » comme un défaut ou comme une faiblesse, oubliant qu’il y a aussi des aspects positifs (le coté pile et face de toute chose) comme par exemple de ne pas être orgueilleux, de ne pas dire n’importe quoi, d’être digne de confiance, d’être à l’écoute de l’autre, etc.
La première chose à mettre en place c’est de se décentrer par rapport à la timidité et de se recentrer sur ce qu’on a à faire.
Prendre un temps pour respirer profondément, sur un rythme régulier
Faire quelques mouvements pour sentir son corps bouger
Parler à quelqu’un avant de s’adresser à un groupe
Oser dire qu’on est impressionné, par exemple devant un auditoire nombreux ou de parler après quelqu’un de charismatique, cela permet de dédramatiser la situation
Mais la meilleure façon de se débarrasser de la timidité reste l’expérience. Il s’agit d’apprendre à maitriser certaines situations. Certains vont ainsi répéter avec des amis avant de parler en public (par exemple une soutenance, mais aussi les acteurs…)
Parfois, il peut être utile de s’entrainer, mais pour des situations qui ne présentent pas d’enjeu : parler à son boulanger, demander l’heure ou son chemin à quelqu’un dans la rue, vous pouvez en inventer autant que vous voulez… Participez à des activités de groupe dans vos loisirs Et enfin prendre le risque de s’exprimer et vérifier que finalement cela se passe bien. L’habitude aidant, la timidité disparaitra au moins en grande partie.

Comment éviter le burn-out

COMMENT EVITER LE BURN-OUT

La période de reprise est un bon moment pour prendre de bonnes habitudes après à la coupure des vacances. Et s’il y en a une concernant le monde professionnel, c’est d’apprendre à gérer le stress car il y a de plus en plus de personnes qui subissent des stress professionnels importants et qui basculent dans le burn-out, et dans certains cas vont même jusqu’au suicide. Pour mieux comprendre ce qu’est le stress et le burn-out, nous allons d’abord aborder la question de l’adaptation.

L’ADAPTATION PHYSIOLOGIQUE : LE STRESS

Pour certaines personnes le stress est stimulant et bon alors que pour d’autres il rendrait malade et serait mauvais. Mais il n’y a ni bon, ni mauvais stress, c’est un mécanisme d’adaptation à l’environnement. Nous le mettons en place face à une situation qui présente un enjeu ou une menace (surcharge de travail, parler en public, changer d’emploi, une situation inconnue). Le stress s’arrête la plupart du temps avec la fin de la situation.
Le stress pose des problèmes lorsqu’il atteint un certain niveau ou quand il est chronique. Il est trop intense lorsque la personne se sent dépassée et devient chronique si la situation dure, ce qui a toujours des effets néfastes sur la santé.

Ce qui provoque le stress, c’est une situation inconnue ou imprévue ou encore une impression de manque de contrôle. Ce qui pose problème ce n’est pas tant le stress que la façon de le gérer.

L’ADAPTATION PSYCHOLOGIQUE

Les mécanismes d’adaptation sont des processus psychiques, la plus part du temps inconscients, mis en place pour s’adapter à la vie en société. Ils constituent des défenses pour se protéger des difficultés de la vie. Dans le cadre du stress, on peut citer par exemple le besoin de contrôler, l’évitement, l’idéalisation, l’oubli, le déni, etc… Plus le stress est important et chronique, plus ces mécanismes sont sollicités et risquent de devenir inopérants.

L’adaptation est un processus créatif mais Il arrive qu’il se fige et se réduise à très peu de réponses rigides et répétitives. A l’extrême certains mécanismes vont lâcher et c’est le burn-out, c’est-à-dire la dépression.

REPERER LES RISQUES AVANT LE BURN-OUT ?

Les manifestations peuvent être diverses mais le plus souvent on retrouve :
tensions musculaires, mal de dos, maux de tête
fatigue généralisée, épuisement ou à l’inverse excitation sans raison
troubles du sommeil, de l’alimentation, problèmes cutanés
difficulté de concentration
pessimisme, manque d’entrain, dépression
attitude distante, évitement des contacts
indécision, perte de confiance en soi
anxiété, angoisse
irritabilité, agressivité, violence
sentiment de vide et d’impuissance

Les pertes d’intérêt pour le travail, le renfermement sur soi et l’irritabilité doivent alerter sur la présence de burn-out.

QUE FAIRE ?

Quand on ressent un stress important au travail ou une fatigue paralysante, il est nécessaire de le gérer:
Se relaxer et respirer dans tous les sens du terme
Poser des limites et savoir dire non.
Ne pas rester seul et parler de ses difficultés à son entourage professionnel ou personnel
Demander un allègement de sa charge de travail ou/et voir le médecin du travail
Prendre de la distance par rapport à sa situation professionnelle
Réajuster le rapport vie professionnel / vie personnelle
Rééquilibrer par des choses agréables dans sa vie personnelle, en voyant des amis, en faisant des sorties, tout ce qui peut rendre la vie plus agréable
Partir en vacances
Se poser la question de ses véritables valeurs, de ce qui est important dans sa vie et se réajuster par rapport au travail

Cela doit être fait le plus tôt possible en effet l’épuisement professionnel peut rapidement envahir toutes les sphères de la vie. Lorsqu’il y a syndrome de désadaptation, la personne risque de basculer dans la dépression. Il devient alors indispensable d’entreprendre une psychothérapie pour restaurer les défenses et une adaptation créative.

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